

Dans une armée consulaire, le meilleur cinquième de l'infanterie des Socii sont sélectionner pour servir comme extraordinarii, une unité spéciale placées sous le commandement direct du consul, disponible pour les manoeuvres décisives.
En déplacement, ils sont placés à l'avant-garde ou à l'arrière-garde, pour défendre l'armée contre de possibles attaques. Ces hommes ne protègent pas seulement le général, mais aussi augmentent la dignité de son office. Ils combattent d'une manière similaire aux légionnaires romains, avec des javelots et des épées, mais les Extraordinarii portent le meilleur équipement disponible.
Historiquement, le systême militaire romain encourageait les hommes à faire face au danger. Après une bataille, les hommes qui s'étaient distingués étaient appelés individuellement par le commandant, devant l'armée assemblée, pour rappeler leur remarquable valeur et leur conduite louable pendant la campagne précédente. Ensuite les récompenses étaient distribuées : une lance pour avoir blessé un ennemi une coupe, ou un cheval capturé, pour avoir tué et dépouillé un ennemi.
En outre, elles étaient donnée aux hommes qui engageaient un duel, ou pendant une escarmouche ou encore dans des rencontres irrégulières. En d'autres termes quand des hommes se mettaient volontairement et délibérément en danger.
De la même manière, être le premier à arriver au sommet d'un mur lors d'un assaut, ou avoir sauvé un camarade, était récompensé d'une couronne d'or. Toutes ces incitations faisaient la promotion de l'émulation et de la rivalité dans l'armée, mais aussi conférait beaucoup de prestige de retour chez soi, car seuls les récipiendaires de cadeaux étaient autorisés de les porter pendant les processions religieuses.
Tandis que dans la vie de tous les jours, leurs maisons étaient ornées par de telles dépouilles, pour être vue comme une preuve de la valeur de leur détenteur. Les Extraordinarii étaient le produit de telle pratiques et étaient réellement les meilleurs troupes dans les armées républicaines romaines.
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Pedites Extraordinarii ( réforme Camilienne )

